Histoire du Site Les Fleurs de l'Orient
Alain Farhi (11/11/11)

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Qu'est-ce que Les Fleurs de l'Orient? Les Fleurs de l'Orient est le nom d’un site Web, qui comprend

• La généalogie de familles originaires de l’ancien empire ottoman
• Des documents personnels et publications présentées par divers auteurs
• Une bibliographie et des références
• Des documents personnels ainsi que des publications présentées par d’autres personnes
• Une liste de mots franco-égyptiens et expressions orales et écrites en français utilisées par de nombreux habitants des pays du Moyen-Orient
• Un blog
• Un forum
• Photos et souvenirs de descendants des familles citées

Mais surtout, le site est dédié à la généalogie des grandes familles de l'ancien Empire Ottoman qui se sont trouvées éparpillées de par le monde contemporain après la chute de cet empire, avec
• 18 arbres distincts mais tous interconnectés
• Plus de 153.000 familles
• 248.000 noms

Généalogie

Les Fleurs de l'Orient avaient utilisé la généalogie en tant que page d'accueil d’une famille d’origine damascène, la famille Farhi. L’origine du site a été quatre pages manuscrites rédigées par le grand-père de l’auteur dans les années 1930.
Ce travail initial a été élargi depuis ses débuts à de nombreuses familles alliées - chacune avec ses propres ancêtres et descendants, dans leurs pays d'adoption. La répartition géographique des familles inscrites couvre le monde entier de l'Argentine à la Nouvelle-Zélande. La majorité de ces familles est celle de juifs sépharades mais beaucoup d’autres sont des juifs Ashkénazes et Karaïtes ainsi que d’autres religions (chrétienne, musulmane, etc.). Leurs ethnicités et nationalités sont aussi diverses.

« Les Fleurs » peuvent être trouvées sur le site Web à l'adresse Fleurs de l'Orient

Aucune tentative de publier la généalogie de toutes les familles originaires d’un pays en particulier n'a été faite - mais seulement celles pour lesquelles on peut établir un lien avec une personne ou une famille déjà présentes sur le site. En conséquence, toute tentative de trouver une relation directe entre deux personnes éloignées sur le site sera infructueuse car de telles relations découlent souvent d’un mariage et non pas de liens de consanguinité.

Histoire de la généalogie Farhi et dates clés

En 1979, à la suite du décès de mon père, j'ai découvert une valise de documents qui avait voyagé avec nous à New York après notre 2ème exode d'Egypte. Ce fut ma première rencontre avec la généalogie. Avec le temps, j'ai développé une passion pour l'histoire de la famille Farhi et son histoire au cours des siècles.

Parmi les objets ayant survécu aux péripéties de notre émigration figuraient quatre pages manuscrites en arabe par mon grand-père avant sa mort, probablement en 1940. Il les avait dénommées «  l'arbre des 4 familles Farhi » dont il avait connaissance à cette époque.
Arbre Hillel
Arbre Hillel Farhi ca (1930)

Dans les traditions sépharades, seuls les descendants mâles étaient mentionnés. Une fois mariées, les filles perdaient leur nom de famille et n’avaient plus de place sur l’arbre.
En 1984, ces 4 branches avaient été traduites en anglais, saisies sur un ordinateur Macintosh dans un arbre à l'aide du programme graphique fourni avec cet ordinateur. Ces quelques pages furent envoyées à tous les Farhi que j'ai pu trouver dans les annuaires téléphoniques de grandes capitales du monde, soit lors d’une visite dans ces pays soit grâce à quelques pages d’annuaires téléphoniques arrachées et ramenées par des amis.

Entre 1988 et 1995, ces 4 pages devinrent 21 et près de 200 exemplaires ont été envoyés aux participants à cet effet. Les 21 familles ont été principalement des Farhi originaires de Turquie et de Bulgarie, mais qui vivaient en France, en Israël, au Brésil, au Canada et aux États-Unis.

En 1995, après mon retour d'Asie vers l'Europe, Maurice Hazan qui habitait Paris prit contact avec moi. Maurice avait pris sa retraite et se passionnait pour la généalogie. Il avait compilé un arbre d'environ 8.000 noms des grandes familles vivant en Égypte avec lesquelles il était lié. Sa tante maternelle avait épousé un Gabriel Farhi et il s’est intéressé à la généalogie des Farhi. Contrairement à mon arbre, le sien incluait les familles des filles Farhi avec leurs conjoints et descendances.

Maurice m'a montré comment, à partir de mon document établi en 1984 avec l'aide d'un couple de Britanniques généalogistes professionnels, à savoir Lydia Collins et Morris Bierbrier, il avait inclus les descendants des filles Farhi, leurs maris ainsi que leurs ancêtres.
Étant donné que Maurice était également un utilisateur Macintosh, il m’a proposé un logiciel de généalogie (Réunion) et j'ai transposé mes 21 branches d'une représentation graphique pure vers une base de données. Pendant plusieurs années, nous avons coopéré ensemble sur nos recherches et conservé une copie de nos bases de données respectives.

Ainsi, en 1998, avec la généalogie de femmes Farhi et uniquement de leurs descendants, les 21 branches ont augmenté, et l'impression et l'envoi de la mise à jour graphique sont devenus un exercice de plus en plus lourd.
En 1999, après une visite au musée Beth Hatfutsoth à Tel-Aviv, j'ai découvert la façon primitive dont ils diffusaient leurs données, et j'ai alors décidé de publier mon propre arbre sur Internet et de permettre le libre accès de ma base de données d'environ 1.200 noms. J'ai enregistré un nom de domaine (farhi.org), et avec une adaptation d’un exemple de site Web, mon site a été lancé. Au lieu d’envoyer des rapports par la poste, j'ai demandé aux intéressés de consulter le site.
Pour obtenir de la visibilité pour mon site, j'ai écrit aux moteurs de recherche en leur donnant l’adresse de mon site. L'un d'eux était une petite « start-up » du nom de Google. Un camarade de chambrée de l'université de Stanford où mon fils étudiait avait été recruté pour travailler pour eux. Google a donc accepté d'envoyer leurs robots d'exploration vers Farhi.org et a effectué l'indexation de son contenu très rapidement. Ce démarrage précoce a permis au site Les Fleurs de l'Orient d’avoir une place préférentielle sur les pages de résultats de Google, ce qui à son tour a permis à plus de généalogistes qui se cherchaient d’ajouter les arbres de leurs familles, mais cela m’a aussi valu quelques détracteurs.

En mai 2000, Maurice Hazan est décédé avant d'avoir pu créer son propre site Web. Pour honorer sa mémoire et pour préserver son travail, j'ai ajouté ses 8.000 noms à mon site de Fleurs de l’Orient. La généalogie d’une famille est devenue un vaste réseau de familles liées. Toute famille liée à une personne qui figurait déjà sur le site a été ajoutée, ainsi que ses arbres ascendants et descendants. De plus en plus de parents ont trouvé ce site et ont proposé de publier leurs propres travaux, et le nombre de personnes inscrites sur le site est passé à sa taille actuelle.
Récemment, j'ai cessé d'ajouter de nouvelles branches à l’arbre principal. Mon approche est de créer de nouveaux arbres indépendants mais liés.

Voici un tableau de la croissance de l’arbre des Fleurs de l'Orient.

Growth Chart

Principales règles de ce site

Contrairement aux usages dans la plupart des sites de généalogie, les musées (Beth Hatfutsoth) et les églises (l'église mormone) dans lesquels les individus contribuent à leurs propres arbres, tous les arbres et les branches consultés sur le Fleurs de l'Orient sont liés par le mariage en un gigantesque réseau de familles. L'arbre est constamment mis à jour et corrigé au fur et à mesure que de nouveaux flux de données sont soumis. Le site, qui est exempt de publicité, de bannières et pop-ups, est mis à jour mensuellement.

D’ou vient le nom du site.

Le nom du site web Les Fleurs de l'Orient a été choisi pour représenter le site de la famille Farhi. Il est basé sur l'origine du nom de famille « Farhi », lequel en hébreu partage les mêmes lettres que le mot fleur (perah). L'Orient est évidemment une référence à ses origines récentes. En français, Les Fleurs de l'Orient, c'est aussi « la crème de la crème » de l'Orient (les familles).

En fait, le premier "Fleur" est Ishtori fils de Moïse, fils de Nathan, qui a décrit l'origine du nom de famille Farhi. Dans l'introduction de son livre Kaftor va Perah (écrit à la fin des années 1340), il a expliqué comment il a reçu le nom HaParhi : Il a été nommé aussi en référence à la ville de Florencia où ses parents vivaient. Flora est "fleur" en espagnol, en hébreu Perach. Ishtori est devenu connu comme HaParhi (le Parhi). Ce n’est qu’ultérieurement que le nom a été transformé en Farhi.
Isthori est né à Florencia, un petit village près de Barcelone. Sa date de naissance est environ 5040 selon le calendrier hébraïque, il y a donc 729 ans, soit 1280 de l’ère chrétienne. Il a été élevé en Provence, a étudié à Trinquetaille (Arles) à la Yeshiva de son grand-père Rabbi Nathan (Ranbam autrement connu sous le nom de Maïmonide aurait été un étudiant à la yeshiva de son père). À l'âge de 19 ans, il a étudié l'astronomie avec Jacob ben Makir à Montpellier.
En 1306, après l’expulsion des juifs de France, il s'installe avec ses deux frères à Barcelone. Après 7 ans passés à Florencia à étudier la Torah, il a décidé de quitter sa famille et d’émigrer en Israël. Il se rendit à Tolède et ensuite est arrivé au Caire en 1313 où il a rencontré le petit-fils de Maïmonide. Après plusieurs années au Caire, il a voyagé à Bisan (Scythopolis) Palestine, Jérusalem, mais s’est installé à Bet-Shean.
En tant que géographe et rabbin, il a écrit un livre "Kaftor ve Perah", qui a été réimprimé en 1549 à Venise et en 1897 à Vienne. Une version moderne a été publiée à Jérusalem en 1946.

Il est mort en Terre Sainte en 1357 lors d'un voyage à Jérusalem. Nous ne savons pas s’il a été marié ou s’il a eu des enfants. Cependant, nous supposons que ses deux frères restés en Espagne et leurs descendants quittèrent ce pays durant l'Inquisition pour se rendre soit en Afrique du Nord, soit plus probablement vers l'Empire ottoman. Nous avons trouvé des documents attestant de leur présence en Espagne en 1464 et 1490, puis à Istanbul en 1609 et plus tard à Smyrne. Nous ne savons pas à quelle date le premier Farhi est arrivé à Smyrne, après l'Inquisition. On a trouvé un Moïse fils d’un Nathan enterré au cimetière Haskoy à Istanbul en 1609.

Il est possible que certains de ces descendants soient allés en Afrique du Nord dans les régions berbères et, plus tard, dans les villes côtières, car on a retrouvé des Farhi aujourd'hui en Algérie et au Maroc. Aucun lien n'a été trouvé entre ces familles et celles ayant vécu dans l’ancien Empire ottoman, où la majorité des juifs émigrèrent. De Smyrne, ils se sont dispersés en éventail dans tous les pays riverains de la mer Méditerranée (Algérie, Tunisie, Italie, Yougoslavie, Autriche, Bulgarie, Roumanie, Anatolie, Syrie, Palestine, Egypte, Libye, Soudan et Yémen).

À partir du milieu du 19e siècle, on les retrouve en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique Centrale et en Amérique latine.
En 2004, sous l’égide du International Institute of Jewish Genealogy (Jérusalem), une étude ADN pour différents Farhi a déterminé que les Farhi de Syrie avaient un ancêtre commun et ceux de Turquie/Bulgarie avaient également un ancêtre commun à leur sous groupe. Aucune ressemblance des Haplo groupes (qui déterminent une parenté probable) n’existait entre les différents groupes et le Farhi né en Tunisie qui avait aussi offert son ADN. La seule explication possible est qu’un homme Farhi a donné à une veuve et ses fils d’un premier mariage son nom de famille. L’autre possibilité est qu'un groupe ait pris le nom pour différentes raisons, et qu’il venait du même village ancestral.
Le rapport de cette étude a été publié (en anglais) dans la revue Avotaynu et est téléchargeable en cliquant sur ce lien :
http://www.farhi.org/files/Avotaynu_Sephardic DNA_Study.pdf .

Les autres arbres du site des Fleurs de l'Orient

Suite à la croissance du site Web, un nouveau logiciel de présentation a permis la préparation de rapports et une visualisation dynamique des données. De nouveaux arbres purent être ajoutés facilement.
En vertu de la nouvelle approche de la base de données, chaque arbre peut être vu par le grand public (dans le cadre de la protection de la vie privée par des filtres appropriés) et par les familles et les généalogistes lesquels, grâce à des comptes avec identifiant et mot de passe, ont accès aux données privées. Les pages peuvent être consultées dans différentes langues (français, allemand, néerlandais, espagnol, italien, grec, portugais et anglais).
Les grandes familles séfarades du Moyen-Orient, qui sont liées entre elles. L'arbre principal (au départ celui des Farhi) comprend les familles élargies de leurs conjoints et leurs parents.
De plusieurs autres sources, les registres des filles Farhi dissociées des autres ont été trouvés et rassemblés dans trois fichiers à savoir:
Istanbul (Farhi mariages et décès de 1880-1980)
Cet arbre contient les données des Farhi qui se sont mariés ou sont décédés à Istanbul de 1880 à 1980.
Izmir (Farhi 19e siècle Naissance)
Familles Farhi qui vivaient à Izmir (Smyrne) pendant le 19ème siècle. Cet extrait des registres de la communauté juive (environ 1990) a été présenté par Refael Farhi d'Izmir. La liste des décès a été présentée par Léon Taronto.
Farhi (personnes de plusieurs autres sources)
Liste des Farhi issue de différentes sources telles que Yad Vashem, les recensements 1920 et 1930 des États-Unis et du Royaume-Uni, et d'autres documents trouvés sur le site The Advancement of the Sephardic Studies & Culture. Les Farhi déjà indexés dans l’arbre principal n'ont pas été cités à nouveau.
Karaïtes (d'Egypte, de Russie et de Crimée)
Cette généalogie a été le travail de feu David Elishaa qui a répertorié les Juifs karaïtes d'origine égyptienne, russe et de Crimée. L'arbre couvre environ 12.625 personnes et 8.663 familles. Pour expliquer les origines des Karaïtes David Eslishaa a écrit: "Il m'a fallu plus de 20 ans pour construire, rechercher, et bâtir des arbres de la famille, surtout ceux qui sont nés en Égypte, et ils sont tous plus ou moins liés les uns aux autres. J'ai ajouté beaucoup de noms à partir de livres ou d'informations recueillies auprès Karaïtes vivant dans différents pays, et spécialement «Les karaïtes Juifs d'Egypte" par Mourad el-Kodsi.

Les Karaïtes, une secte juive qui remonte au 1er millénaire. En 1172, ils étaient environ 500 vivant à Constantinople. En 1947, on en dénombrait environ 5.000 en Egypte et 10.000 en Russie, en Crimée, et en Lituanie. Aujourd'hui, ils sont maintenant principalement en Israël, États-Unis, avec un petit nombre encore en Lituanie Ils ne suivent que la Torah écrite et ignorent toute autre doctrine talmudique.
Cet arbre est lié au site Les Fleurs de l'Orient par les couples de Massouda épousant une Farhi et de Lichaa épousant une Ezri.

Arbres Anglais, Hollandais & Portugais (Manchester, Portugal, Pays-Bas)

L'arbre des familles King, Weiner, Musaphia, Salzedo, Goodenday, Peixotto et de nombreuses autres familles de Manchester et l’Angleterre comporte environ 13.315 individus, 5.711 familles soumis par Josev King. Étant donné que de nombreuses familles séfarades des « Fleurs » s'installèrent à Manchester dans les années 1800 pour accompagner la révolution industrielle et ses industries textiles, les fils et les filles s’unirent avec les Ashkénazes venus de Hollande et de l'Europe de l'Est, également dans l’espoir de faire fortune à Manchester.
Ces familles sont liées aux Fleurs de l'Orient par Annie Goodenday, Abraham et David van Salzedo. Ils représentent les Néerlandais et les Anglais mariés avec des familles sépharades venues d'Alep et de Syrie.
Ces Peixotto pourraient être liés aux Picciotto de l'Empire ottoman, mais nous n'avons pas trouvé de lien. Certains descendants de ces Peixotto se retrouvent aujourd'hui au Brésil. Judith Berlowits est l'auteur de cet arbre.
Les Picciotto ont émigré dans l'Empire ottoman via l'Italie. Quelques-unes des familles (celles qui ont la particule nobiliaire française "de" après avoir refusé la particule « von » proposée par l'Autriche étaient les consuls de 1800 à 1900 des pays européens y compris les États-Unis auprès de la Sublime Porte. Leur nom pourrait être la version italienne du nom d'origine portugaise Peixotto.

Nizard (France et Tunisie)
Les familles Nizard sont liées aux Fleurs de l'Orient par l'intermédiaire de leurs descendants tunisiens. L'arbre Nizard est composé de 6.131 personnes et 4.213 familles. Toutefois, le français Nizard pourrait remonter au 17e siècle, et aucun lien n'a été trouvé avec la branche tunisienne (19e siècle). Il est probable qu’un Nizard a émigré de France en Tunisie. À l'heure actuelle nous ne savons pas lequel. L’arbre Nizard de Tunisie a été présenté par Elisabeth Bochner, Joelle et Dominique Nizard. Celui des Nizard français est l’œuvre d’André Nizard.

Gubbay (Iraq)
L'arbre de la famille Gubbay originaire d’Irak et de l'Empire ottoman. a été créé par Lucien Gubbay sur la base de son livre: les origines (Première édition 1989, et mise à jour en 2005 et 2009). La mère de Lucien (Renée Farhi) et sa famille sont déjà dans les Fleurs de l'Orient. Cet arbre est composé d'environ 885 personnes et 308 familles.

Familles françaises

Les arbres Azria et Reynal (6.110 personnes) ainsi que Blum représentent des familles d’origine alsacienne. Leurs auteurs sont Sophie Reynal et feu André Blum. Son arbre de 38.292 personnes a été ajouté après son décès sur sa demande (testament).
La liste complète des arbres se trouve à la page : Liste des Arbres Genealogiques

Statistiques des Fleurs de L'Orient

En Octobre 2011, le site comptait près de 248.000 noms et plus de 153.000 familles réparties comme suit :

Arbre

Personnes

Familles

Pourcentage de personnes

Notes

Les Fleurs de l'Orient

126 132

91 063

51%

Arbre principal

Heskiel-Coronel

0

0

0%

Arbre temporairement hors ligne

Blum

38 292

26 260

15%

Familles françaises

Codron

21 760

13 119

9%

Familles de Rhodes

Karaites

13 015

4 900

5%

Familles Karaïtes d’Égypte

Brook, Weiner, King, Peixotto, Salzedo, Musaphai 

13 315

5 711

5%

Familles anglaises et hollandaises

Azria & Reynal

6 110

2 719

2%

 Familles françaises

Hassid

4 446

1 584

2%

Familles de Salonique

Nizard

6 131

4 213

2%

Familles Françaises et Tunisiennes

Foxwood

3 953

1 920

2%

Familles nobles Turques et régnantes en Égypte

Donchin

3 921

1 238

2%

Familles déjà incluses dans les Fleurs

Hakim

4 001

0

2%

Familles déjà incluses dans les Fleurs

Raymond

3 041

0

1%

Familles d’origine ottomane

Abeski & Ashkenazi

1 108

0

-

Familles Lituaniennes et Russes

Farhi (Others)

1 150

580

-

Individus mentionnés dans listes diverses (Shoah, Montefiore)

Unlinked Families

1 041

358

-

Familles non reliées aux autres mais ayant le même nom de famille

Gubbay

885

308

-

Familles déjà incluses dans les Fleurs

Cicurel (Other)

300

0

-

Individus mentionnés dans listes diverses (Shoah,Montefiore)

Total

248 601

153 973

100%


En plus de ce total, environ 6.200 individus et leurs familles ne sont pas mentionnés sur le site en raison de leurs objections personnelles

Principales Familles mentionnées sur le site

Sépharades de l’Empire ottoman, de Bulgarie dans les Balkans, d'Égypte, d’Irak, d’Israël, du Liban, de Syrie, de Turquie, d’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie et Maroc), d’Europe (Royaume-Uni, Pays-Bas) Ashkénazes d’Alsace-Lorraine, de Manchester, et d’Afrique du Sud
De la région de la Turquie, de Syrie et du Moyen-Orient, nous pouvons citer les noms de famille suivants
Altaras, Anzarut, Barcillon, Benzakein, Cattaoui, Cicurel, De Picciotto, Dwek / Douek, Farhi, Harari, Jabès, Lisbona, Menashé, Setton, Rossi.
Les statistiques complètes des patronymes se trouvent à la page Liste des noms de famille http://farhi.org/genealogy/surnames.php

La Shoah
Puisque 2009 a marqué le 64ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, il faut mentionner que près de 167 personnes inscrites dans les Fleurs de l'Orient sont mortes dans les camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. En utilisant les données recueillies auprès de Yad Vashem et d'autres sources, un total de 67 Farhi (y compris les conjoints) ont également péri dans l'Holocauste. Voici les sombres statistiques des Farhi qui sont morts sur la base de leur pays de Déportation.
Autriche: 6, 5 nés yougoslaves et 1 natif d’Égypte
Bulgarie : 2 bulgares des territoires occupés.
France : 33 dont 6 nés bulgares 10 nés turcs et 17 nés français
Grèce : 2 de Salonique
Italie : 1 de Trieste
Roumanie : 4
Yougoslavie et la Croatie : 19
Le fait qu’il y ait eu peu de victimes est probablement dû au fait que la plupart de ces familles vivaient dans des colonies britanniques hors de portée des armées allemandes. On peut seulement imaginer ce qui serait arrivé si les Allemands n’avaient pas été arrêtés à El Alamein (Égypte) en 1942 par les armées du Général Montgomery.

Statistiques du site Web
Le site est mis à jour mensuellement et une page spéciale permet de suivre les variations mensuelles. Au fil des ans, le site a attiré plus de 300.000 visiteurs dont 194.256 depuis le 1er avril 2007 et la page d'accueil des visiteurs a plus de 83.720 visiteurs, mais 306.000 pages ont été visionnées au cours des 12 derniers mois.

Le pouvoir de l'Internet :
Les visiteurs sont principalement des États-Unis et d'Europe de l'Ouest, un grand nombre de visites aux États-Unis sont des moteurs de recherche (31%), mais nous pouvons voir que les gens sont à la recherche de « Les Fleurs de l'Orient » de tous les coins du monde. Toutes ces statistiques sont accessibles sur la première page du site. Ces liens vous donneront les dernières statistiques. :
http://s06.flagcounter.com/more/yZPq) et (http://s06.flagcounter.com/countries/yZPq).

Voici une ventilation de ces visiteurs du 5 Octobre 2010 au 6 novembre 2011 :

United States (US)

5 907

31%

Israel (IL) 

2 736 

15%

France (FR) 

2 650 

14%

United Kingdom (GB) 

1 661 

9%

Canada (CA) 

677 

4%

Switzerland (CH) 

545 

3%

Italy (IT) 

477 

3%

Brazil (BR) 

431 

2%

Australia (AU) 

414 

2%

Belgium (BE) 

253 

1%

Autres Pays (124) 

3 079 

16%

Total 

18 830 

100%

Confidentialité et données personnelles
Un des plus gros problèmes de la controverse concernant les sites de généalogie est la question de la protection de la vie privée pour les personnes listées.
Outre la crainte de l'usurpation d'identité aux Etats-Unis et dans les pays développés, les problèmes juridiques sont différents dans chaque pays. Dans la plupart des pays, les publications de données à caractère personnel, telles que la date de naissance ou toute donnée personnelle d'une personne vivante sont interdits ou désapprouvés.
En Australie et Royaume-Uni, les lois sur la vie privée requièrent l'autorisation préalable de la personne à propos de laquelle des données pourraient être publiées.
Toutefois, aux États-Unis, il n'existe pas de législation au niveau des Etats ni au niveau Fédéral sur la confidentialité des données Internet. Mais il existe des coutumes qui interdisent la publication de quoi que ce soit sur une personne vivante. La publication de leur prénom et nom de famille n’est pas considérée comme confidentielle.
En France et en Europe continentale, les lois sur la vie privée dans l’édition sont plus restrictives : tout ce qui pourrait identifier une personne (y compris son nom) est interdit si la personne s'oppose à sa publication.
Sur la base de ces critères, le site exclut automatiquement les données à caractère personnel pour les personnes (vivantes) nées après 1910. Les données sur les personnes décédées sont publiées car il n’est plus question d’atteinte à leur vie privée.
En conséquence, toutes les données personnelles seront supprimées sur simple demande écrite à l'administrateur du site.
Depuis la création du site, de nombreuses personnes ont demandé que leurs noms ne soient pas mentionnés. (Leurs demandes sont toujours honorées et le nom de la personne et sa famille ont été supprimés dans les 24 heures).
Parmi les raisons avancées on dénombre les suivantes :

Vol des numéros de Sécurité Sociale (vie privée)
La plus grande source de fraude aux États-Unis est liée à la généralisation de la surexploitation et l'abus des numéros de sécurité sociale et la connaissance du nom de jeune fille des mères. Ce n’est pas le cas pour des personnes résidentes en Europe.

Offre d'emploi (deviner l’âge des personnes concernées)
Quelques demandes reçues sont basées sur l'hypothèse que l'on peut deviner l'âge d'une personne par les dates de naissance et de décès de ses parents décédés. Cela pourrait conduire à rejeter sa candidature à un poste vacant. En fait, l'âge peut être facilement deviné au moment d’un entretien. Il est généralement mentionné sur les CV européens.

Protection des Enfants
Dans certains cas, la demande a été motivée parce que les parents ne veulent pas que les camarades de classe de leurs enfants connaîssent leur origine ancestrale.

Protection de la profession
Véritables raisons des demandes de radiation du site
Toutefois, après une enquête minutieuse de chaque demande, je crois que quelques-unes n’avaient rien à voir avec le vol potentiel d'identité et la véritable protection de la vie privée. Les raisons implicites étaient de cacher ses origines, la religion, les mariages mixtes, ou de se cacher de sa famille et associés. L'antisémitisme dans le pays de résidence est souvent mentionné.
Beaucoup de désaccord avec le principe « d’amateur » généalogiste comme un hobby, et la publication du nom des personnes vivantes.
Dans quelques cas, la raison de la suppression du site est à l'évidence :
1) "Je ne veux pas être associé avec vous". J'ai découvert que beaucoup de demandes proviennent de personnalités publiques qui ont un référencement professionnel qui apparaît, généralement, après Les Fleurs de l'Orient dans le classement Google.
2) «Je ne veux pas que mon arbre soit publié sur votre site". Des demandes ont été reçues de personnes qui ont trouvé leurs données de généalogie affichées dans les Fleurs de l'Orient après avoir été présentées par des membres de leur famille ou trouvé sur de nombreux autres sites de généalogie. Une même demande est venue d'un généalogiste qui a son domicile, l'adresse et le numéro de téléphone figurant sur son propre site.

Voies de recours
Au départ, j'avais l'habitude de m’enquérir de la raison de chaque demande et de remplacer les noms par des initiales et je conservais le nom complet dans un domaine confidentiel. Plus tard, j'ai décidé de les supprimer complètement de la base de données qui est publiée tous les mois et de ne jamais discuter avec les demandes.
Le facteur humain et les cas d'autocensure 
En plus des principes généralement acceptés concernant les règles de confidentialité, je ne refuse jamais d’éliminer des données qui mettent en danger les personnes concernées, soit professionnellement ou dans leur pays. J'ai eu le cas de personnes vivant ou travaillant dans le "développement" dans des pays où la confession religieuse d’une personne peut porter atteinte à son statut ou à son travail. Les actes d'accusation ou les condamnations sont également éliminés à moins que publiés officiellement par la famille. Commérages, querelles familiales qui sont également transmises, ainsi que les professions ou affectations dans des services secrets (MI6, la CIA ou le Mossad, etc .), qui sont à l'évidence révélés après la mort de la personne. Les demandes transmises par la personne ou les parents sont toujours honorées.

« Phishing » et autres sources de données d'identité
Le vol d'identité par hameçonnage est une nouvelle arnaque qui incite et abuse les utilisateurs du courrier électronique à révéler des informations privées. L’hameçonnage implique l'envoi de messages qui semblent provenir de votre banque ou d'une autre entreprise de confiance, mais qui sont en réalité émis par des escrocs.
Les e-mails de « phishing e-mails » vous demandent en général de cliquer sur un lien pour visiter un site Web, où vous êtes invité à entrer ou à confirmer des renseignements financiers personnels tels que vos numéros de compte, mots de passe, numéro de sécurité sociale ou d'autres données. Bien que ces sites Web semblent légitimes, ils ne le sont pas. Les voleurs peuvent collecter toutes les données que vous entrez et les utiliser pour accéder à vos comptes personnels.
Un disque dur PC envoyé pour réparation, peut également être copié à l'insu de son propriétaire. L'atelier de réparation frauduleux pourrait avoir une copie complète de tous les éléments de votre système.
Les grandes fuites de données privées arrivent souvent par des défaillances informatiques des établissements qui les accumulent.

Avantages dans le cyberespace
La croissance du site Les Fleurs de l'Orient peut être attribuée à sa visibilité et au libre partage des données, afin que tous puissent contribuer aux résultats de leurs recherches. Le partage est un élément essentiel de nos recherches généalogiques. Toutefois, nous avons juste besoin d'utiliser un bon jugement dans ce que nous disons et où. L’autocensure des données est malheureusement utilisée et nécessaire.
Mais l’avantage le plus important est la satisfaction personnelle d'aider les gens à trouver leurs racines, à rencontrer de nouveaux amis, soit par le biais d'Internet, par courriel ou en personne et, dans bien des cas, des personnes perdues de vue après le second exode dont nous avons été victimes.
L’établissement de liens de parenté entre des membres du grand arbre a été aussi source d’enrichissement dans un petit nombre de cas, grâce au recouvrement par des descendants de fonds « dormants » dans des comptes bancaires en Suisse depuis la 2ème Guerre Mondiale, et qui y avaient été déposés par des parents éloignés morts depuis longtemps, généralement par assassinat dans des camps nazis.
Le véritable titre de gloire du site Les Fleurs de l'Orient est la préservation de nos racines pour nos enfants et petits-enfants, à découvrir quand ils seront intéressés par la généalogie.

Remerciements

Le site n'aurait pas été possible sans les bénévoles qui ont fourni des données présentées et dont nous citons quelques uns ci-après : Benjamin Angel et Jean-Daniel Greub, Claude & Nicole Cicurel, Romano & Jessica Attie, Dan Brook & Josev King & Marcel Glaskie, David Elishaa (karaïte Tree) & Walter Marzouk, Emilio Picciotto (z'l), HarryAntebi, Elizabeth Antebi, Giancarlo Luxardo & Moshe Souroujon & Marcel Labaton, Helen Bekhor et Ronny Schaul & Trudy Chityat & Alfred Somekh & Grace Marshall, Lydia Collins Bierbrier & Morris, Nicolette Mawas & Jimmy & Lucien Gubbay, Maurice Hazan (z'l) & Remy Hakim, David & Deborah Mintz Lisbona, Mathilde Tagger & Shelly Darshati, Daniela de Picciotto (z'l), Nagi Zeidan, Isaac Salmassi, Cecil Dana, David Harari et des centaines d'autres tout aussi importantes. Une liste complète est visible sur le site sous la rubrique « Sources ». Par avance, je m’excuse auprès des personnes que j’aurais pu oublier.
Il faut également remercier les non-généalogistes qui ont contribué au sujet de leurs articles de fond, l'expérience et la pensée juste.

Je tiens surtout à remercier David Harari pour son aide à la publication de ce document.

Alain Farhi
Webmaster
Written for & Published by ASPCJE France


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